La perspective de créer une entreprise en Angleterre est passionnante pour tout Français qui souhaite gravir les échelons de l’entreprise. Les démarches nécessaires à la création de cette entreprise ne sont pas aussi difficiles que celles requises pour créer une entreprise en France. Le véritable défi consiste à décider quelle option est la plus rentable pour le type d’entreprise à créer.
Pourquoi ouvrir une entreprise au Royaume-Uni ?
Il y a certains avantages à démarrer une entreprise en Angleterre qui ne peuvent pas être obtenus en démarrant une entreprise dans un autre pays. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sera réduite si le chiffre d’affaires de l’entreprise ne dépasse pas 77 000 livres sterling ou 92 000 euros. Il est important de comprendre que même si vous n’êtes pas tenu de payer la TVA, vous n’êtes pas non plus obligé de le faire à un tiers. Cela signifie que si vous souhaitez créer une entreprise en Angleterre, vous n’avez pas besoin d’obtenir un numéro de TVA intracommunautaire.
Par conséquent, il est important de se demander comment la TVA sera appliquée si vous souhaitez créer une entreprise en Angleterre avec un chiffre d’affaires supérieur à 77 000 livres sterling. Pour ce montant d’activité, une déclaration de revenus doit être déposée sur une base annuelle, avec un paiement de la TVA applicable. Pour effectuer ce paiement, des frais de 10 % seront ajoutés au montant total des revenus de votre entreprise.
Est-il possible de créer une entreprise en Angleterre sans quitter la France ?
Vous n’avez pas besoin de quitter la France pour démarrer votre entreprise en Angleterre (pour plus d’aide pour démarrer votre entreprise, consultez notre article sur la meilleure idée d’entreprise). Cependant, si vous souhaitez établir votre entreprise au Royaume-Uni, vous devez réfléchir à l’endroit où vous paierez vos impôts. A titre indicatif, évoquons deux possibilités pour l’ouverture d’une société offshore en France.
La première est que vous allez passer quelques mois en Angleterre. Vous ne serez plus autorisé à résider en France, ce qui signifie que vous deviendrez contribuable au Royaume-Uni.
Une autre possibilité est que vous démarrez une entreprise en Angleterre tout en vivant en France. En matière de fiscalité, la société n’est pas soumise au droit britannique. En d’autres termes, les impôts de la société seront payés conformément à la législation française en vigueur.
Quelle structure juridique votre entreprise doit-elle utiliser pour démarrer ses activités ?
Lorsqu’il s’agit d’établir une entreprise au Royaume-Uni, quatre options s’offrent à vous. Nous parlons d’« entreprise individuelle », de « société de personnes », d’« entreprise à responsabilité limitée » et de « société en commandite à responsabilité limitée ». Il est important de peser les avantages et les inconvénients des différentes structures d’entreprise avant de prendre une décision finale.
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Adopter le formulaire d’entrepreneur individuel
La façon la plus simple de démarrer une entreprise en Angleterre est en tant que « single trader ». Les sociétés formées à l’aide de ce type juridique peuvent être formées avec moins de tracas administratifs. Dès que votre nouvelle entreprise est opérationnelle, vous devez en informer le HMRC. Vos bénéfices doivent également être déclarés à la fin de chaque période afin de payer vos impôts.
De plus, la forme anglaise « single trader » est assez proche de la forme française « micro-entreprise » en termes de traitement des bénéfices. La personne physique est immédiatement propriétaire des bénéfices de sa propre entreprise. En tant que société à responsabilité limitée, un « entrepreneur individuel » crée néanmoins des titres de créance pour le dirigeant principal de l’entreprise.
Comment peut-on protéger ses biens personnels?
La responsabilité limitée peut également s’appliquer à une entreprise « à opérateur unique ». Dans ce cas, il s’agit d’une petite entreprise à responsabilité limitée ou Eirl. Il est dans l’intérêt d’un Eirl de protéger la propriété personnelle de l’entrepreneur tout en créant une propriété unique pour l’entreprise.
A noter que le statut d’une Eirl diffère de celui d’une Sasu ou d’une société unipersonnelle simplifiée. Pour comprendre leurs différences, il faut d’abord définir le terme « sociétés par actions simplifiée » (Sas). La SASU doit pouvoir déposer un capital social sur un compte bancaire.
L’ouverture d’un compte bancaire au nom de l’entreprise est fortement recommandée à cette fin (voir notre article pour vous aider à trouver un nom d’entreprise original). De plus, elle nécessite la désignation d’un capitaine, ce qui n’est pas nécessaire avec l’EIRL.